A B
C D E F
G H I J K L
M N O P Q
R S T U V W X Y Z
|
|
BERNANOS
Georges ( 1888-1948 ) : il se livre à la critique morale de la
politique dénonçant la bourgeoisie française et, plus tard, l'imposture
de régime de Vichy. Il devient l'un des animateurs spirituels de la
Résistance. Il est l'auteur de nombreux romans comme "La
joie " publié en 1929. |
|
BLOCH
Marc (1886-1944) : fils de Gustave Bloch, professeur d'histoire
romaine à la Sorbonne, il soutient une thèse traitant des rapports entre
les rois de France et leurs serfs. En 1936 il est nommé professeur
d'histoire économique à la Sorbonne puis entre dans la Résistance en
1942 et meurt fusillé par les Allemands près de Trévoux. |
|
BRASILLACH
Robert (1909-1945) : après des études brillantes à l'Ecole Normale
Supérieure, il se lance dans le journalisme. Reconnu comme un des
meilleurs critiques de sa génération, il se passionne pour le théâtre.
Engagé dans la politique d'extrême droite depuis 1934, devenu rédacteur
en chef de " Je suis partout " il adhère avec
une ferveur croissante au fascisme. Entre 1941 et 1944, il écrit de
nombreux articles en faveur de l'Allemagne hitlérienne. Condamné à mort
à la Libération, il est exécuté malgré la pétition de nombreux
intellectuels. |
haut de
la page |
CAMUS
Albert (1913-1960 ) : son œuvre manifeste son sentiment de
l'absurde, son exigence de sincérité et de justice. Prix Nobel de
Littérature en 1957. |
|
CASSIN
René (1887-1976) : né à Bayonne le 5 octobre, d'une famille
aisée. Il passera une enfance heureuse. Il se dirige très tôt vers le
Droit. En 1914, il est Docteur en sciences juridiques, économiques et
politiques. Cette même année, il est mobilisé pendant la Première
Guerre Mondiale durant laquelle il obtint la Croix de Guerre avec une
citation à l'Ordre de l'Armée et la Médaille Militaire. Tout en étant
enseignant de droit, René CASSIN milite pour l'Union Fédérale des
Mutilés et Veuves de Guerre auprès du Bureau International du Travail et
adhère au mouvement pour la Société Des Nations (SDN). Il devient
juriste international renommé. Le 29 juin, il arrive à Londres
répondant ainsi à l'appel du Général de GAULLE. Il participe à la
rédaction des statuts de la France Libre où il est secrétaire permanent
du Conseil de Défense de l'Empire. Il fut également Commissaire National
à la Justice et à l'Education au Comité Français de Libération
Nationale. Compagnon de la libération, il fut décoré de la Médaille de
la Résistance avec Rosette. Militant des Droits de l'Homme des Nations
Unies, René CASSIN participe à la rédaction de la Déclaration
Universelle des Droits de l'Homme dont il dirige le préambule. Après une
vie orientée vers la défense des Droits de l'Homme: il reçut le 10
décembre 1968 le prix Nobel de la Paix. René CASSIN s'éteint en 1976 à
89 ans. |
|
CATROUX
Georges ( 1877-1969 ) : sorti de Saint Cyr, il sert en Indochine, en
Afrique, et participe à la Première Guerre Mondiale. Gouverneur de
l'Indochine (1939-1940), il rejoint le Général De GAULLE à Londres et
est nommé Haut Commissaire au Levant (1941), puis gouverneur général
d'Algérie (1943-1944), commissaire d'Etat et au Comité Français de
Libération Nationale. Il est ensuite ambassadeur en URSS et grand
chancelier de la Légion d'Honneur. Après les troubles du Maroc, il est
chargé des négociations pour le retour de Muhammad V en 1955. |
|
CAVAILLES
Jean (1903-1944) : auteur d'ouvrages de logique et de philosophie des
Mathématiques, il s'oppose à la réduction des mathématiques et de la
logique. Membre directeur d'un mouvement de Résistance, il est arrêté
en 1943, emprisonné à Fresnes, puis exécuté à Arras par les
Allemands |
|
CHURCHILL Winston
(1874-1965) : symbole de la détermination britannique pendant la
Seconde Guerre Mondiale, à la tête d'un cabinet de coalition. Il est
Premier Ministre de 1951 à 1955. Il a laissé de nombreux ouvrages et a
reçu le prix Nobel de Littérature. |
|
COT
Pierre (1895-1977) : député radical-socialiste (1928-1940), il
contribue au ralliement du parti radical au Front Populaire. Réfugié aux
Etats-Unis en 1940, il représente les radicaux-socialistes à
l'Assemblée Consultative d'Alger en 1943-1944. Réélu député à
l'Assemblée Nationale en 1946, il se rapproche des communistes. Il est
réélu député de Paris en 1967. |
|
COUVE de MURVILLE Maurice
(1907-1999) : inspecteur des Finances avant la Seconde Guerre
Mondiale, il est membre de la commission franco-allemande de Wiesbaden
après l'armistice conclu par Vichy. Il gagne Alger après les
débarquements alliés en Afrique du Nord. Il est secrétaire général,
puis commissaire aux Finances du Comité Français de la Libération
Nationale à Alger. Directeur général des affaires politiques au
ministère des Affaires Etrangères (1945-1950), il est nommé ambassadeur
de France successivement au Caire, à Washington, et à Bonn. Ministre des
Affaires Etrangères de 1958 à 1968, il est Premier Ministre de 1968
jusqu'au départ de De GAULLE. |
haut
de la page |
DARNAND
Joseph ( 1897-1945 ) : après s'être distingué au cours de la
Première Guerre Mondiale, il se fait remarquer par son action dans les
ligues d'extrêmes droite. Après l'armistice de 1940, il est un des
partisans de la collaboration, fonde le Service d'Ordre Légionnaire, puis
la Milice Française pour lutter contre les maquis de la Résistance.
Membre du comité directeur de la Légion des volontaires français et
officier des Waffen S.S., il est nommé secrétaire général au Maintien
de l'ordre. Après avoir gagné Sigmaringen avec les membres du
gouvernement de PETAIN, il est arrêté en Italie, transféré en France
où il fut condamné à mort et fusillé. |
|
De GAULLE
Charles (1890-1970) : refusant l'armistice de 1940 et le gouvernement
de Vichy, il lance de Londres le fameux appel du 18 juin 1940, invitant à
poursuivre les combats contre les nazis et organise la Résistance. A la
Libération, il devient président du gouvernement provisoire de la
République mais démissionne le 20 janvier 1946. Hostile "au régime
des partis" qui caractérise selon lui la IVe République,
il se retire jusqu'en 1958, quand la crise de la guerre d'Algérie lui
permet d'instaurer un pouvoir présidentiel fort. Réélu à la tête de
l'Etat en 1965, il affronte l'opposition de la gauche, des syndicats et
des étudiants –mai 1968 – et démissionne après l'échec d'un
référendum sur une réforme du Sénat. Il meurt en 1970. |
|
De HAUTECLOQUE, Maréchal
Philippe Marie dit LECLERC (1902-1942) : deux fois prisonnier
et évadé en mai-juin 1940, il rejoint De GAULLE à Londres et devient
gouverneur du Cameroun qui se rallie à la France Libre (1940). Commandant
militaire de l'AEF, il part du Tchad avec une colonne des FFL et conquiert
Koufra sur les Italiens en mars 1942; c'est encore du Tchad qu'il part en
décembre 1942 pour rejoindre Montgomery à Tripoli. Il participe alors à
la campagne de Tunisie puis au débarquement allié en Normandie de juin
1944. Il libère Strasbourg le 23 novembre 1944. Commandant supérieur des
forces françaiseS en Indochine il reçoit, pour la France, la
capitulation japonaise. Il meurt dans un accident d'avion à 45 ans et
reçoit le titre de Maréchal 5 ans après sa mort. |
|
DE LATTRE de TASSIGNY Jean-Marie
Gabriel (1889-1952) : en novembre 1942, il tente de prendre le
maquis lors de l'envahissement de la zone libre, mais désavoué par
Vichy, il est interné. Il s'évade et gagne Alger et participe à la
tête de la Ire Armée au débarquement de Provence. Il libère
Toulon, Marseille, Lyon, Dijon, l'Alsace, et le 8 mai 1945 il reçoit pour
la France la capitulation allemande à Berlin. La dignité de Maréchal de
France lui est conférée à titre posthume en 1952. |
|
DEAT Marcel
( 1894-1955 ) : député socialiste en 1932, il se sépare peu après
de la SFIO, fondant le Parti socialiste français à tendance réformiste
en 1933. En 1939, il se prononce pour une politique de compromis avec
l'Allemagne dans " l'Œuvre ". Fondateur du
Rassemblement national populaire, parti collaborateur et fascisant, DEAT
entre dans le régime de Vichy comme secrétaire d'Etat en 1944 et se
réfugie en Italie après la libération où il meurt en 1955. |
|
DELANDE
Eugène : Depuis 1987, ses cendres reposent au Panthéon pour les
services exceptionnels rendus à la France et à l'Humanité. Il fut tout
au long de sa vie animé par des convictions qu'il défendit avec ardeur
durant toute sa vie. |
|
DORIOT
Jacques (1898-1945) : ouvrier métallurgiste, secrétaire d'Etat de
la Jeunesse Communiste, député, il est exclu du parti Communiste en 1934
et évolue vers le fascisme. Partisan de la collaboration avec
l'Allemagne, il contribue à la création de la légion des volontaires
français contre le bolchevisme – LVF – et combat aux côtés des
Allemands sur le front russe. Il meurt en Allemagne en 1945. |
haut
de la page |
EISENHOWER,
Général Dwight David (1890-1969) En 1933, le chef de l’état-major, le
général Douglas MACARTHUR, le remarque et l’emmène aux Philippines de
1935 à 1939. La participation des États-Unis à la Seconde Guerre
Mondiale lui ouvre de nouvelles possibilités. En 1942, après s’être
fait remarquer lors des manœuvres de Louisiane, il entre à l’état-major
général comme chef de la division des plans de guerre. Lorsque les
Alliés décident de préparer un débarquement en Europe, c’est à lui
que pense le général MARSHALL pour préparer les opérations. En fait,
le débarquement a lieu d’abord en Afrique du Nord et le commandement en
chef lui en est confié. Après la libération du Maghreb en mai 1943,
EISENHOWER dirige le débarquement allié en Sicile, puis en Italie. En
novembre 1943, le président ROOSEVELT lui confie la tâche de commander
toutes les forces alliées qui seront débarquées sur les plages
françaises . Les opérations qui commencent le 6 juin 1944 et ouvrent le
deuxième front en Europe se déroulent sous sa responsabilité. Le 7 mai
1945, il reçoit, à Reims, la capitulation de l’armée allemande. En
1951, il est rappelé à la tête du commandement suprême des forces de l’O.T.A.N.
Après avoir refusé en 1948, il cède en 1952 au Parti républicain, et
se présente à l’élection présidentielle. Sa popularité, un
programme rassurant, les tendances conservatrices qu’il affiche et qui
correspondent aux sentiments de la majorité lui assurent une victoire
aisée. Sa réélection en 1956 ne sera pas moins facile.
|
haut
de la page |
FARAGOLE dit
ROMAIN Jules (1885-1972 ) Il exalte la défense des valeurs
humanistes. Il est l'auteur de "les Hommes de bonne volonté ",
grande fresque romanesque, et de " Knock ", célèbre
pièce de théâtre où il raille la crédulité humaine. |
|
FOCILLON
Henri (1881-1943) : il est l'auteur de travaux d'histoire de l'art
dans des domaines très variés. Il a soutenu que si l'œuvre d'art a pu
être comparée à une image reflétant la réalité extérieure, ou un
signe renvoyant à toute autre chose qu'elle-même, elle est avant tout
une forme. Dépassant " la distinction conventionnelle du fond et de
la forme", il affirme que le "contenu fondamental de la forme
est un contenu formel. ". Réfugié aux Etats-Unis durant la guerre
de 1939, il crée l'Institut Français ou Ecole des Hautes Etudes à New
York. Il meurt en 1943 aux Etats-Unis. |
|
FOUCHET
Christian (1911-1974) : il rejoint la France Libre de Londres durant
la Seconde Guerre Mondiale. Ministre des Affaires Tunisiennes et
Marocaines en 1954-1955, ambassadeur au Danemark, haut-commissaire de la
République en Algérie au lendemain des accords d'Evian, il est plusieurs
fois ministre de la Ve République. |
|
FRENAY Henri (1905-1988)
: Patriote ardent , il a, dès la première heure mis toute son
énergie au service de la Résistance française . il a crée son propre
réseau de propagande et de renseignement. Il a aussi crée le journal
" combat ". Il n’était pas très favorable à l’unification
de la Résistance par Jean MOULIN. |
haut
de la page |
GIRAUD
Henri (1879-1949) : commandant en mai 1940, il est fait prisonnier
par les Allemands, mais s'évade en avril 1942. Il prend alors la tête
des forces françaises d'AFN au lendemain du débarquement allié de
novembre 1942 puis, après l'assassinat de DARLAN représente la
souveraineté française à Alger et bénéficie du soutien américain.
Malgré son hostilité à De GAULLE, il est amené à coprésider avec lui
le CFLN mais démissionne en avril 1944. Il a cependant reconstitué en
Afrique du Nord, après le ralliement du Général JUIN, une armée
française équipée par les Américains. |
|
GOERING Hermann
(1893-1946) : il est plusieurs fois décoré comme aviateur durant la
guerre de 1914. En 1922, il rencontre Hitler qui l'impressionne fortement,
et adhère au parti nazi. Nommé chef des SA, il participe au putsch
manqué de Munich. Hitler l'appelle aux plus hautes fonctions: il est
ministre de l'Air et commandant de la Luftwafe, maréchal du Reich et chef
suprême de l'économie de guerre. Comblé d'honneurs, il amasse une
fortune considéra-ble, constituant d'inestimables collections d'œuvres
d'art volées dans les territoires occupés par les nazis. Avec les
échecs qu'essuie la Luftwafe, le prestige de Goering décline. Il est
désavoué par Hitler et expulsé du Parti en 1945. condamné à mort par
le tribunal de Nuremberg, il réussit à s'empoisonner dans sa
prison. |
|
GRINDELE Eugène
dit ELUARD Paul (1895-1952) : poète français. Membre du
mouvement surréaliste puis du parti communiste, il élabore un langage
riche d'images et d'harmonies. Il est également membre de la Résistance
Intellectuelle. |
haut
de la page |
HENRIOT
Philippe (1889-1944) : membre d'extrême droite, député, il est un
partisan actif de la politique de collaboration au lendemain de
l'armistice de juin 1940. Secrétaire d'Etat à l'Information dans le
gouvernement Laval, il est condamné à mort et exécuté par la
Résistance peu avant la Libération. |
|
HITLER, Adolf
(1889-1945) : d'origine autrichienne, ancien combattant de 1914-1918,
chef du parti nazi national-socialiste : NSDAP – il se fait connaître
par un putsch manqué à Munich en 1923. Il est emprisonné durant 9 mois.
Durant ce temps il rédige " Mein Kamp " (Mon
Combat) où il expose l'idéologie du nazisme. Excellent propagandiste, il
séduit les allemand humiliés par la défaite de 1918 et ruinés par la
crise économique de 1929. S'appuyant sur les organisations paramilitaires
des SA de RÖHM et des SS de HIMMLER, il devient chancelier en 1933 et
chef – Führer – du IIIe Reich à la mort de HINDENBURG en
1934. Cumulant tous les pouvoirs, il organise avec GÖERING une redoutable
police d'Etat, la Gestapo. Il met en œuvre son programme : réarmement,
annexions des pays voisins – Autriche, Tchécoslovaquie etc., violence
antisémite, puis extermination systématique des populations supposées
inférieures – homosexuels, tziganes ...et plus particulièrement des
Juifs. Il provoque la Seconde Guerre Mondiale. Finalement vaincu, il se
suicide le 30 avril 1945. |
haut
de la page |
KOENIG Marie
Pierre (1898-1970) : capitaine en 1939, il fait partie du corps
expéditionnaire en Norvège, puis, ramené en Grande-Bretagne, il se
rallie au Général de GAULLE en 1944. A la tête d'une brigade des FFL,
il résiste aux troupes italienne, puis allemandes à Bir Hakeim. Nommé
commandant des FFI en 1944, puis gouverneur militaire de Paris après la
Libération, il commande ensuite la zone d'occupation française en
Allemagne – 1945-1949. Il entre par la suite en politique. Il est nommé
Maréchal à titre posthume en 1984.
|
haut
de la page |
LAVAL Pierre :
plusieurs fois ministre, il est président du Conseil de janvier 1931 à
février 1932. Face à Hitler, il veut assurer à la France l’alliance
de l’Italie (janv. 1935) et celle de l’U.R.S.S. (mai 1935). Se
prononçant contre la déclaration de guerre à l’Allemagne, il revient
au premier plan après l’armistice. Le 23 juin 1940, ministre d’État,
il fait intervenir le vote des pleins pouvoirs au maréchal PETAIN, le
10 juillet à Vichy. Il devient alors vice-président du Conseil.
Persuadé de la victoire de l’Allemagne, il provoque la rencontre de
Montoire entre Pétain et Hitler, d’où sortira la politique de
collaboration (24 oct. 1940). Le 13 décembre, renvoyé par le
maréchal, il reviendra au pouvoir le 17 avril 1942. Persuadé des
difficultés de la collaboration, LAVAL s’engage dans une longue série
de marchandages pour limiter les exigences de l’occupant. C’est la
"relève" puis le Service du Travail Obligatoire. Mais, en même
temps, son gouvernement prend des mesures de répression contre les juifs
et contre les résistants. Prisonnier, il est jugé et condamné à mort
le 9 octobre, LAVAL s’empoisonne dans sa cellule; il est découvert
agonisant, soigné et porté devant le peloton d’exécution.
|
|
LEBRUN Albert
( 1871-1950) : ancien élève de Polytechnique, ingénieur des Mines,
il siège à la Chambre des députés (1900) avec la gauche démocratique
et est nommé ministre des Colonies (1911-1914) , puis du Blocus et des
Régions libérées (1917-1920). Président du Sénat (1931), il est élu
président de la Troisième République (1932-1940) et se retire après
l'armistice et la formation du gouvernement de Vichy (juillet 1940).
Arrêté par les Allemands, il est déporté (1944-1945). |
haut
de la page |
MAGINOT,
André ( 1877-1932 ) : député de la gauche démocratique
(1910-1932) , sous-secrétaire d'Etat à la Guerre (déc. 1913-juin 1914),
il est grièvement blessé durant la Première Guerre Mondiale et devient
ministre des Colonies (1917 et 1928-1929) , des Pensions (1920-1924), de
la Guerre (1922-1924 et 1929-1932). A ce poste, il obtient du Parlement
les crédits destinés aux fortifications de l'Est, qui portent son nom. (Cf
Index lexical: ligne Maginot) |
|
MAINSTEIN,
Maréchal Erich Von Lewinsky Von (1887-1973) : après s'être
consacré à la résurrection de l'armée allemande, il est le chef de
l'état major de Runstedt en Pologne (1939). En février 1940, il fait
adopter par Hitler le plan de débordement de la ligne Maginot par les
Ardennes, qui va devenir le plan de la campagne de France. En Russie, il
commande la IIe armée et va conquérir la Crimée (1942). Au
moment de Stalingrad, il est nommé commandant du groupe d'armées du Don.
Il résiste longtemps à la poussée soviétique, mais, préconisant une
vaste manœuvre de retraite, en contradiction avec les ordres de Hitler,
il est relevé de son commandement en mars 1944. Condamné à dix-huit ans
de prison par un tribunal militaire britannique allemand, il est libéré
en 1953. En 1958, il est appelé comme conseiller lors la formation de la
Bundeswehr. |
|
MARITAIN,
Jacques (1882-1973). C'est un philosophe essayiste français. Converti au
catholicisme avec sa femme, il est, contre la philosophie matérialiste et
le bergsonisme, un des principaux interprètes du thomisme. C'est en
humanisme chrétien qu'il aborde les problème de l'expérience et de la
philosophe religieuse, de l'esthétique et de la politique. |
|
MAURIAC,
François (1885-1970) : son œuvre romanesque, critique et
journalistique évoque l'inquiétude du chrétien dans sa lutte contre la
tentation charnelle et dans son engagement dans le monde. Il manifeste une
attitude critique face au monde bourgeois. Prix Nobel de littérature en
1952. Il fait partie de la Résistance intellectuelle. |
|
MAYER,
René (1895-1972) : l'un des promoteurs de la SNCF en 1937, il milite
dans la Résistance et fait partie du Comité Français de Libération
Nationale, puis de plusieurs cabinets sous la IVe République,
comme ministre des finances et comme ministre de la Justice. Président du
Conseil –(janvier-mai 1953), il dépose devant l'Assemblée nationale le
projet de loi de la Communauté européenne de Défense, puis démissionne
n'ayant pas obtenu les pouvoirs spéciaux qu'il demande en matière des
Finances. |
|
MONNET,
Jean (1888-1979) : en 1917-1918, il participe à la création du
Conseil allié des transports maritimes qui gère les ressources maritimes
des Alliés et permet ainsi une utilisation plus rationnelle du tonnage.
Jean MONNET est, dès cette époque, convaincu que la solidarité entre
les nations est le seul moyen pour l’Europe de voir subsister son
économie et son prestige. Au lendemain de la guerre, il est secrétaire
général adjoint à la Société des Nations lors de sa création et
exécute dans ce cadre le programme financier de relèvement de l’Autriche.
En 1938-1939, Jean MONNET est chargé par Édouard DALADIER d’acheter
aux Etats-Unis les avions de guerre indispensables à la défense de la
France. En 1939, il devient président de la commission franco-britannique
d’approvisionnement. Quand, à la suite du débarquement en Afrique du
Nord, le général GIRAUD s’oppose au général de GAULLE, MONNET est
chargé par le président ROOSEVELT de réconcilier les hommes et les
factions; il n’y parvient que partiellement en participant au Comité
Français de Libération Nationale (Alger, juin 1943). À la Libération,
préoccupé de la reconstruction de la France, il est, de 1947 à 1952,
commissaire général au Plan dit de modernisation et d’équipement de
la France. Il perçoit que seule l’unification de l’Europe peut
permettre la réconciliation de la France et de l’Allemagne et le
développement économique des démocraties occidentales. Premier
président de la C.E.C.A. (1952-1955), il ne cesse de réclamer une
accélération du processus d’unification; la signature du traité qui
établit le Marché Commun satisfait ses aspirations, encore qu’il
réclame la mise en place d’un pouvoir supranational parlant
véritablement au nom de l’Europe. |
|
MOULIN,
Jean ( 1899-1943 ) : préfet de Chartres en 1940, il refuse de signer
un document présenté par les autorités allemandes et accusant
d'atrocité des soldats français de couleur. Mis en disponibilité par le
gouvernement de Vichy, il rallie au général De GAULLE à Londres.
Chargé par celui-ci d'unifier la Résistance française, il est
parachuté dans la zone sud le 1er janvier 1942. Après la
création des Mouvements Unis de Résistance, il est nommé à la
présidence du Conseil National de la Résistance. Arrêté à Caluire par
la Gestapo, il meurt des suites de tortures, héroïquement supportées,
au cours de son transfert en Allemagne. Depuis 1965, il est inhumé au
Panthéon. |
haut
de la page |
NOGUES,
général Charles Auguste Paul ( 1876-1971 ) : sorti de
Polytechnique, il fait la plus grande partie de sa carrière en Afrique du
Nord. Commandant en chef des opérations en AFN, il se déclare partisan
de la poursuite de la guerre en juin 1940, mais se rallie rapidement à
PETAIN et fait arrêter les parlementaires français du Massilia. Rallié
à DARLAN, puis au général GIRAUD, il est obligé de quitter son poste
lors de l'arrivée du général De GAULLE à Alger et s'exile au Portugal.
Jugé par contumace en 1947, il vient en France se constituer en 1954. Mis
en liberté provisoire, il est chargé par le gouvernement FAURE de
négocier le retour du sultan Muhammad V au Maroc. |
haut
de la page |
PETAIN,
Maréchal Philippe ( 1856-1951 ) Héros de Verdun en 1916, appelé à la
présidence du Conseil en 1940, il signe l'armistice avec l'Allemagne et
obtient les pleins pouvoirs, mettant fin à la IIIe République
en devenant le chef de l'Etat Français. Accusé en 1945 de collaboration
avec l'ennemi, il est condamné à mort mais sa peine est commuée en
prison à perpétuité. |
|
PICASSO,
Pablo (1881-1973) Son œuvre est immense et multiforme. Doté d'une grande
vitalité créatrice, il transforme les objets qui l'entourent, imagine
sans cesse de nouvelles formes, avec autant d'aisance dans tous les
domaines. La tauromachie et les portraits de ses compagnes sont ses
thèmes favoris. Son influence sur l'art moderne est capitale. Il réalise
la première toile cubiste de l'histoire de la peinture avec les
Demoiselles d'Avignon en 1934.
|
|
PLEVEN,
René ( 1901-1993 ) Répondant dès juillet 1940 à l'appel du général
De GAULLE à Londres, il contribue au ralliement de l'AEF à la France
Libre. Membre du Comité National français, puis du Comité de
Libération Nationale, fondateur de l'Union démocratique et socialiste de
la Résistance, il est plusieurs fois ministre et à deux reprises
Président du Conseil de la IVème République. |
|
PUCHEU, (1899-1944)
Il est plusieurs fois sous-secrétaire au Régime de Vichy où il prend
une lourde responsabilité dans l'exécution d'otages – choisis
essentiellement parmi les militants communistes – par la Wehrmacht.
Après le débarquement allié en Afrique du nord, il rejoint le général
GIRAUD à Alger. Arrêté en 1943 par les autorités gaullistes, il est
fusillé.
|
haut
de la page |
QUENEAU,
Raymond (1903-1976) Son œuvre composée de romans, poèmes, essais, mêle
réflexion et jeu sur le langage, poésie et humour. |
haut
de la page |
REBATET, Lucien
(1903-1972) Attiré par l'Action dès 1923, rédacteur à " Je
suis partout " (1932), mobilisé pendant la seconde Guerre
Mondiale, il écrit " Les Décombres ."
Rédacteur au " Cri du peuple ", il est
arrêté en 1945 pour sa collaboration avec les nazis. Libéré en 1952,
il meurt en 1972. |
|
REYNAUD,
Paul ( 1878-1966 ) Avocat, puis député, il est tour à tour ministre des
Finances de TARDIEU en 1930 puis ministre des Colonies sous LAVAL en
1931-1932 Il défend seul le colonel de GAULLE qui préconise les mérites
tactiques des escadrons cuirassés mobiles et autonomes dans une armée.
Opposé à la politique de Munich, il préconise une alliance avec la
Russie et une politique énergique à l’égard de l’Italie. Le
20 mars 1940, le président de la République fait appel à Paul
REYNAUD comme président du Conseil. Le 16 juin, REYNAUD fait part de
son intention de démissionner après la défaite du Nord de la France.
Arrêté et présenté à la cour de Riom chargée de juger les
"responsables de la défaite", il est condamné sans jugement à
la détention dans une enceinte fortifiée. Après la guerre, il est
député du Nord de 1946 à 1962 et ministre des Finances en 1948.
Favorable au retour du général de GAULLE en 1958, il est président du
Conseil consultatif constitutionnel. |
|
RIBBENTROP, Joachim von
(1893-1946) Employé de banque en Angleterre, officier pendant la
Première Guerre Mondiale, puis représentant en vin (1919) il s'inscrit
au parti nazi en 1932. Sa connaissance des anglo-saxons le fait nommer
ambassadeur à Londres en août 1936. Ministre des Affaires Etrangères
(février 1938) il préside à la politique d'expansion hitlérienne,
jouant un rôle particulier dans le rapprochement avec l'Italie à la
suite des accords de Munich, et venant signer à Paris (6 décembre) la
convention rétablissant avec la France les conditions de Locarno. A
Moscou, le 23 août 1939, il signe l'accord germano-soviétique.
Considéré comme l'un des responsables de la Seconde Guerre Mondiale, il
est condamné par le tribunal de Nuremberg et exécuté. |
|
ROOSEVELT, Franklin
Delano ( 1882-1945 ) 32éme président des Etats-Unis de 1933
à sa mort, trois fois réélu. Son programme économique et social, le
New Deal, contribue à faire sortir le pays de la crise de 1929. Il joue
un rôle décisif dans la Seconde Guerre Mondiale. |
haut
de la page |
SARTRE, Jean-Paul
( 1905-1980 ) Penseur existentialiste marqué par HEGEL, MARX, HUSSERL et
HEIDEGGER, il analyse les situations concrètes dans lesquelles l'homme
engage sa liberté et son action. |
|
SCHUMAN,
Maurice (1911-1998 ) Ayant rejoint le général De GAULLE à Londres en
1940, il est le porte-parole de la France Libre à la BBC. Membre de
l'Assemblée consultative, plusieurs fois ministre, il est l'un des
fondateurs de l'Europe avec Jean MONNET. |
|
SOUSTELLE,
J. (1912-1990) Professeur de sociologie à l'Ecole des hautes études,
sous-directeur du musée de l'Homme, il est membre de la ligue des
intellectuels antifasciste. Commissaire à l'Information dans le comité
gaulliste à Londres, puis directeur des services spéciaux à Alger, il
est nommé commissaire de la République à Bordeaux en 1944 puis ministre
à deux reprises pendant la IVe République. Co-fondateur du
Rassemblement du peuple français, défendant l'Algérie française, il
est à plusieurs reprises ministre sous la présidence de De GAULLE . |
|
STALINE Joseph
Djougachvili dit " Successeur de Lénine " en 1924, il
devient le maître absolu du pays, l'organisant et le développant par la
force, écartant TROSKI, faisant exécuter ou déporter ses rivaux ou
opposants. Allié, puis grand adversaires d'Hitler, il obtient en 1945,
après la victoire, l'hégémonie sur les pays de l'Europe de l'Est à la
conférence de Yalta. Il engage l'URSS dans la guerre froide. Il meurt en
1953 laissant le pays dans un pauvre état.
|
haut
de la page |
WEYGAND,
Maxime ( 1867-1965 ) Elève de Saint-Cyr, il est choisi, dès le début de
la Grande Guerre, par FOCH comme chef d’état-major de la IXe armée.
Haut-commissaire (en 1923) et commandant de l’armée du Levant (en
1924), il devient chef de l’état-major et inspecteur général de l’armée
en 1930. Le 19 mai 1940, Paul REYNAUD le nomme généralissime à la
place de GAMELIN. Le nouveau commandant en chef voudrait aussitôt tenter
d’enfermer les divisions blindées allemandes. Le 12 juin, WEYGAND
déclare que le gouvernement doit demander l’armistice. WEYGAND va
pourtant essayer d'organiser la résistance de l’empire français en
insufflant l’esprit de revanche à l’armée d’Afrique, sans aller
toutefois jusqu’à se rallier à de Gaulle avec lequel il n’a jamais
sympathisé. Arrêté par les allemands, il est libéré par les
Américains en 1945, mais aussitôt inculpé pour atteinte à la sûreté
intérieure de l’État. Son procès aboutira à un non-lieu. |
|