3-B-div chemins
1-A-L'armee 1-B-Pétain 1-C-1eres mesures 1-D-conséquences 2-A-1è réactions 2-B-formation 2-C-Frande libre 3-A-foi 3-B-div chemins 3-C-cdts locales

 

 

I Naissance de la résistance

3) La diversité des motivations

B) De multiples chemins

 

    B) De multiples chemins

 

Les associations de jeunesse


    La création du scoutisme ainsi que des jeunesses communistes ou chrétiennes ont permis une autonomie et une prise de responsabilité nécessaire dans la résistance.

Les femmes

    Infirmières dans le maquis, agents de liaison, boîtes aux lettres, convoyeuses d’évadés ou d’enfants juifs, rédactrices ou distributrices de la presse clandestine …les femmes ont joué un rôle important dans la résistance. De plus, elles se sont exprimées et se sont fait voir en tant que femmes. Ces combattantes, presque souvent ignorées par l’histoire, s’engagèrent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte en vue de la libération. 

Les jeunes, les étudiants et les enseignants. 


    Après la création d’un Secrétariat d’État à la Jeunesse naquirent de multiples organismes ou associations :

- Chantiers de la jeunesse,
- Compagnons de France,
- Équipe nationale.

    Ils eurent pour but de faire en la personne du maréchal l’objet d’un véritable culte qui ne dura guère.

    De cent mille, le nombre de volontaires aux Chantiers tomba en 1943 à trente mille. De plus en plus nombreux, les jeunes rejoignent les unités combattantes. Certains s’évadent en Angleterre directement ou par l’Espagne. Il s’en retrouve dans les Mouvements, les Réseaux, les Maquis.

    En 1943, la population résistante est très jeune. A « Franc-Tireur », plus de 
71 % ont moins de 40 ans. Cette jeunesse est d’autant plus remarquable que ces classes d’âge ont fourni un contingent important de prisonniers de guerre. Il en est ainsi des jeunes venant des lycées comme ceux de Bouffon, Lalande, les étudiants de Saucats ainsi que les résistants de la « Cascade du Bois de Boulogne ».

 

La Résistance juive

    L’été 1943, les premières rafles, le début de la déportation provoquent un véritable choc. La résistance juive, aidée par «Témoignage Chrétien » et « Franc-Tireur » s’engage nettement par des tracts et une campagne de protestations. 

    La répression de la population est, dans le cas des juifs, la persécution qui fera peser sur eux, qu’ils soient Français ou immigrés, la menace de mort. Ces derniers prennent conscience du danger et réagissent plus vite. Cette conscience deviendra un puissant levier pour «l’entrée en guerre » des juifs qui seront amenés à faire un choix crucial entre la soumission aux ordonnances de l’occupant ou du gouvernement de Vichy et la clandestinité.

    Pour ceux qui voulaient réagir collectivement en tant que juifs, une tradition sociale particulièrement enracinée chez les originaires de l’Europe Orientale, 3 formations s’offraient à eux comme structure d’accueil :

- Les F.T.P. –MOI,
- L’armée juive (sioniste),
- Les éclaireurs israélites (apolitiques).

    Ainsi à l’occasion du premier anniversaire de la Rafle des 16 et 17 juillet la direction de l’U.J.R.E. s’adresse-t-elle «Aux juifs membres des F.T.P. » pour évoquer l’horreur de « l’enfer du Vel d’Hiv et de Drancy » et apporte des informations sur la situation dans les camps en Pologne. 

La Résistance des étrangers.

    Une forte minorité d’étrangers, très supérieure à la moyenne nationale, milite dans la Résistance. En liaison avec les syndicats, ces travailleurs groupés dans le M.O.I. (Main d’Oeuvre Immigrée ou Internationle) s’organisaient dans la clandestinité par des groupes de langues (Polonais, Roumains, Tchèques, Espa-gnols, Italiens…). Une grande majorité d’entre eux participe à la résistance que pour accélérer la défaite des puissances de l’Axe et donc la libération de leur propre pays. Il ne s’agit donc pas d’un ralliement avec la France. Pour d’autres étrangers, il s’agit d’une adhésion à la Résistance Française comme les ouvriers italiens de Lorraine. Ils appartenaient en majorité, mais non exclusivement, au parti communiste français. Leur présence souligne le caractère international de la lutte antifasciste et révolutionnaire, exprimé pour la première fois lors de la guerre civile espagnole.

 

Les réfractaires du Service du Travail Obligatoire (S.T.O.)

    La mobilisation des jeunes des classes 40-41-42 en février 1943 va provoquer un mouvement important de la part des concernés dans la Résistance. De même la population devient hostile au STO puisque son application promettait la libération des prisonniers de guerre. Ce qui n’ a pas été le cas.

 

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