3-C-cdts locales
1-A-L'armee 1-B-Pétain 1-C-1eres mesures 1-D-conséquences 2-A-1è réactions 2-B-formation 2-C-Frande libre 3-A-foi 3-B-div chemins 3-C-cdts locales

 

 

I Naissance de la résistance

3) La diversité des motivations

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Zone occupée et zone non occupée.

    En France, la guérilla a été, hors les villes, l’affaire des maquis. S’ils étaient la vocation normale de la lutte clandestine ils ne pouvaient pas naître partout. Il leur fallait de vastes espaces montagneux, boisés, peu accessibles. Leur protection supposait de nombreuses complicités dans la population. Leur force était la réception d’armes, d’équipement, et d’argent largués par parachutages ; leur durée, une grande mobilité et beaucoup de courage de la part des maquisards .

    C’est dans la zone occupée que se forment les premiers     Mouvements et qu’ils sont les plus nombreux. On peut estimer que chaque ville en possédait un. Parmi les plus " grands " dont leur champ d’action s’étendait en principe à toutes les régions citons :

- L’Organisation Civile et Militaire (O.C.M)

- Libération Nord

- Ceux De La Libération (C.D.L.L.)

- Ceux De La Résistance (C.D.R.)

- Front National (F.N.)

 

    Le plus important réseau est la Con-frérie Notre Dame de Rémy qui devient l’élément représentatif de la France libre en zone occupée.

    En zone sud, trois grands mouvements disposent d’un journal:

- Combat

- Libération-Sud

- Franc-Tireur

 

    Les réseaux très nombreux et dévelop-pés exercent généralement leur activité dans les deux zones, particulièrement le S.O.E. (Special Operations Executive) du Colonel BUCKMASTER.

Les villes

    Les villes ont été un atout considérable dans la Résistance de par leurs entrepôts permettant la publication des journaux clandestins. De plus, la foule humaine permettait la plus grande facilité de passer inaperçu. Lyon a été un grand pôle de la Résistance de par ses traboules, sa proxi-mité avec les maquis de l’Ain et du Ver-cors. De même, elle a bénéficié de nom-breuses communautés chrétiennes et de jeunes.

Les côtes et les frontières.

    Les côtes françaises ont subi très tôt l’occupation allemande de part leurs positions stratégiques vers l’Angleterre et l’Afrique du Nord. Malgré la présence en masse de l’armée allemande en cas de débarquement, la population et les marins ont contribué à organiser des passages clandestins vers l’Angleterre, à donner de nombreuses informations sur la géographie des côtes et sur l’emplacement des troupes allemandes. Ils participèrent au subterfuge qui fit croire à l’occupant un débarquement au Pas-de-Calais.

    Les régions frontalières eurent une population active dans le franchissement de la ligne de démarcation ou de la frontière avec l’Espagne ou la Suisse. Ainsi plus de 20 000 jeunes ont réussi à franchir la frontière espagnole afin de rejoindre les armées de la France Libre.

 

Les montagnes

 

    Elles ont acquis une place prépondérante dans le développement des maquis de par :

- leur difficulté d’accès,

- leur climat hostile,

- leurs abris ou "  planques "

 

    La population locale a contribué au ravitaillement des résistants.

    Les maquis comme les Glières et le Vercors sont les plus connus

      

    II S'organiser(suite)   

 

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